Après le tremblement de terre au Maroc, des églises se mobilisent sur place pour tendre la main aux rescapés
Le Maroc a récemment été frappé par un séisme qui a causé des dégâts considérables, laissant des milliers de personnes sans abri. Les chrétiens locaux ont rapidement réagi, offrant un soutien et une aide indispensables aux victimes de cette catastrophe naturelle.
Un violent tremblement de terre, enregistrant 6,8 sur l'échelle de Richter, a frappé le Maroc le 8 septembre 2023, causant près de 3000 décès et plus de 5 000 blessés. Un bilan qui pourrait encore s'alourdir.
En réponse à ce drame, les secours internationaux ont rapidement réagi pour venir en aide aux rescapés, c'est également le cas des chrétiens, à la fois de la part d'organisations internationales tout comme des églises locales.
Au Maroc, où seuls l'islam et le judaïsme sont reconnus comme religions nationales, certains chrétiens font face à des défis en raison de cette non-reconnaissance officielle. Le pays est par ailleurs classé 29e dans l'Index Mondiale de Persécution des Chrétiens 2023 de l'organisation Portes Ouvertes.
Malgré ces obstacles, les églises chrétiennes du Maroc ont toutefois joué un rôle crucial dans la réponse à cette catastrophe. D'après des informations rapportées par Christianity Today, elles ont fourni des abris, de la nourriture, de l'eau et des soins médicaux aux personnes touchées par le séisme. Elles ont également aidé à la reconstruction des maisons détruites et ont offert un soutien psychologique aux victimes.
L'église de Marrakech a été particulièrement active, en organisant des collectes de fonds. Elle a également envoyé des équipes de bénévoles pour aider à la reconstruction des maisons détruites.
L'église marocaine, bien que petite, espère que ces gestes d'amour et d'unité contribueront à sensibiliser les gens à leur foi et à susciter des conversations sur la volonté de Dieu au milieu de la tragédie. Alors que le Maroc reste un endroit difficile pour les chrétiens, ces croyants restent résolus à être des lumières au sein de leur communauté.
Salma El Monser